Sandrine Robert defended her HDR “La résilience: un cadre pour penser la persistance et le changement dans les formes du paysage” on January 9, 2020, at the Centre Sorbonne.

Jury

Lena Sanders (CNRS), garante
Etienne Anheim (EHESS)
Jean-Marc Besse (CNRS, EHESS)
Claude Raynaud (CNRS)
Magali Reghezza-Zit (ENS)
Sander Van der Leeuw (Arizona State University).

“Vu « d’en haut » grâce aux cartes ou à la vision aérienne, le paysage apparaît comme l’imbrication de formes anciennes et actuelles. Certains lieux peuvent ainsi être entièrement reconstruits sur un plan hérité. La résilience écologique, développée par C. Holling à partir des années 1970 puis par le réseau Resilience Alliance permet de penser comment certaines structures peuvent persister tout en absorbant voire en utilisant des changements. Dans cet ouvrage, j’examine les possibilités d’articulation entre différents concepts pour promouvoir une analyse morphologique qui soit à l’interface entre écologie, géographie et archéologie pour la lecture de paysages considérés comme des systèmes adaptatifs complexes résilients.
Mon mémoire de synthèse « Résiliences et circulations dans les formes du paysage. Un parcours en archéogéographie » est consacré aux travaux réalisés autour de la thématique de la circulation et des paysages culturels.”

Sandrine Robert est maîtresse de conférences à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Ehess) au Centre de Recherches Historiques dans le Groupe de Géographie et d’Histoire des Territoires, de l’Environnement, des Ressources et des Sociétés (GGh-Terres – CRH).
Archéogéographe, ses recherches portent sur la résilience des paysages dans la longue durée. Elle analyse les modalités de transmission des formes et des réseaux spatiaux. Elle est fondatrice et présidente de la Commission Theory and method in Landscape archaeology –Archaeogeography dans l’International Union of the Prehistoric and Protohistoric Sciences.
Elle est auteur d’une thèse de Doctorat en Histoire de l’Art et Archéologie. Université Paris I Panthéon-Sorbonne. L’analyse morphologique des paysages entre archéologie, urbanisme et aménagement du territoire, 2003.
Elle a coordonné entre 2007 et 2014 le Projet Collectif de Recherche : « Dynamique et résilience des réseaux routiers en région Ile-de-France » avec N. Verdier, co-responsable de l’équipe EHGO de Géographie-cités.