Écoles doctorales
Les doctorant·e·s de l’UMR sont attaché·e·s à l’une des trois écoles doctorales suivantes.
L’École doctorale Sciences des sociétés
L’École Doctorale 624 « Sciences des Sociétés » est une école pluridisciplinaire accueillant des recherches sensibles aux spatialités multipolaires du monde et à ses temporalités plurielles. Au sein des seize laboratoires qu’elle abrite, elle coordonne le travail d’environ 150 enseignant-es-chercheur-es HDR qui encadrent des travaux en anthropologie, architecture, économie, géographie, histoire & civilisations, philosophie politique et sociologie d’environ 300 doctorant-es. La recherche y est guidée par un esprit critique qui ne dissocie pas les problèmes épistémiques des pratiques sociales, ni celles-ci de leurs contextes environnementaux et politiques.
Quatre axes transversaux majeurs ordonnent les interfaces et les intersections entre les travaux qui y sont conduits :
La dimension internationale et le comparatisme
La construction sociale, sur la longue durée, des identités et de l’altérité
Les relations entre phénomènes naturels et sociétés
L’innovation conceptuelle et méthodologique en sciences humaines et sociales.
L’ED est organisée en deux départements :
le Département 1 regroupe huit laboratoires : CANTHEL, CEPED, CERLIS, Cermes3, LCSP, PHILéPOL, URMIS, Laboratoire Anthropologie et Écologie de l’Émergence des Maladies
Directrice : Véronique PETIT
Gestion administrative : Jérôme BROCHERIOU
le Département 2 regroupe huit laboratoires : ANHIMA, CESSMA, EVCAU, Géographie-cités, ICT, LADYSS, LIED, PRODIG
Directeur : Antoine REBÉRIOUX
Gestion administrative : Sarah RAHMANI
L’ED se caractérise aussi par son ouverture mondiale, puisque toutes les aires culturelles s’y trouvent représentées, dans les mondes africain, américain, asiatique, océanien et européen. Sa couverture diachronique n’a rien à lui envier, puisque les études sur le temps présent, tournées vers la compréhension critique du monde contemporain dans toutes ses composantes, y sont mises en résonance avec l’histoire longue des sociétés et des civilisations.
Lieux transversaux de communication et foyer de recherches communes, l’ED et chacun de ses départements ont pour mission de compléter les relations que les doctorant-es entretiennent avec leur directeur-rice de thèse, éventuellement leur co-directeur-rice en France ou à l’étranger (en cas de cotutelle) ou de leur comité de suivi individualisé, et les encadrements offerts par les équipes des laboratoires de rattachement. Elle offre un cadre favorable aux activités des doctorant.es. L’ED se veut en effet, fondamentalement, un lieu d’expériences et de mise en commun, un lieu de formation pour et par la recherche, grâce à une ouverture sur des modes d’investigation et de démonstration dissemblables, grâce aussi à une dialectique vivante entre la spécialisation extrême et la confrontation des approches scientifiques et critiques. Travailler « son » sujet au contact des autres, dans le dialogue et l’échange avec d’autres chercheurs, c’est multiplier ses chances de comprendre les enjeux politiques, sociaux, économiques, intellectuels que l’on a soi-même à aborder et traiter. Tel est le postulat, ou l’évidence, sur lesquels repose l’activité de l’ED.
Brochure de présentation de l’ED 624 Sciences des Sociétés – année universitaire 2023/2024
L’École doctorale de l’EHESS
L’École doctorale de l’EHESS (ED 286) est une formation pluridisciplinaire en sciences sociales qui rassemble 1300 doctorants et conduit à soutenance 200 thèses annuellement. Cette école doctorale est fortement internationale. Ainsi 50% des doctorants sont internationaux et 200 doctorats sont inscrits en cotutelle. L’ED bénéficie également du soutien d’une trentaine d’accords bilatéraux et d’une soixantaine d’accords Erasmus. Environ 150 professeurs étrangers sont invités chaque année à venir enseigner à l’EHESS.
Fondée sur un dialogue interdisciplinaire permanent entre histoire, sociologie, anthropologie, économie, philosophie, géographie, études littéraires, arts et sciences cognitives, l’Ed de l’EHESS comprend onze formations doctorales dont plusieurs sont thématiques. C’est le cas de la formation « Territoires, migrations et développement » dans laquelle sont accueillis la plupart des doctorants de Géographie-cités inscrits à l’EHESS.
L’ED de l’EHESS est adossée à 40 unités de recherche dont 37 sont communes avec le CNRS ou d’autres grands établissements et une dizaine sont spécialisées sur de grands ensembles culturels. Le cœur de la formation réside dans l’offre de plus de 500 séminaires de recherche et de nombreux enseignements méthodologiques qui permettent à l’étudiant un parcours doctoral « sur mesure ».
L’École doctorale de géographie de Paris (EDGP)
L’École doctorale de géographie de Paris (EDGP) est en France la seule école doctorale en géographie, mais elle accueille aussi des encadrants et doctorants en sociologie et en géographie. Elle est accréditée par deux établissements d’enseignement supérieur : l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Sorbonne Université, et a établi par ailleurs un partenariat avec l’Institut national d’études démorgraphiques (INED). L’EDGP s’appuie sur 90 directeurs de recherche et compte 200 doctorants inscrits. Son siège est à l’Institut de Géographie de Paris.
Elle s’appuie sur 12 unités de recherche et deux équipes de l’INED en géographie, aménagement, urbanisme, mais aussi en démographie et sociologie. Elle est fortement engagée dans le renouvellement thématique des disciplines représentées, tout en mobilisant et diffusant également nombre de savoirs pratiques de l’aménagement, du développement et de la gestion des territoires.
L’EDGP est largement ouverte sur les réseaux de recherche européens et internationaux. Elle encourage les thèses en cotutelle avec des établissements étrangers. Ses axes et programmes de recherche en cours se regroupent en cinq grandes orientations : environnement et risques, systèmes spatiaux, urbanisme et aménagement, territoires et identités, méthodes et outils disciplinaires.