Présentation

centre ville

 Place de Lisbonne à Porto, 2017 © Antoine Fleury

Géographie-cités, un laboratoire interdisciplinaire au carrefour de la géographie humaine et des études urbaines

Géographie-cités fédère quatre-vingt enseignants-chercheurs, chercheurs, ingénieurs, techniciens et autant de doctorants dont les recherches interrogent les dimensions spatiales des sociétés, qu’il s’agisse de l’étude des formes et des logiques des transformations spatiales ou encore de l’analyse des pratiques et des représentations de l’espace, qu’elles soient vernaculaires ou savantes.

L’UMR combine réflexions théoriques et épistémologiques, méthodes quantitatives et qualitatives. Elle articule travaux empiriques et démarches comparatives. Elle met également en partage des jeux de données, des codes sources et des matériaux produits par ses chercheurs et ses chercheuses.

Localisé sur le Campus Condorcet à Aubervilliers, site dédié à la recherche et à la formation à la recherche en sciences humaines et sociales, le laboratoire est impliqué dans de nombreux programmes et partenariats scientifiques, tant en France qu’à l’international.

Le laboratoire Géographie-cités est une unité mixte de recherche (UMR) qui compte quatre cotutelles : le CNRS, l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’Université Paris Cité et l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Géographie-cités est également présent, dans Paris, sur le site Olympe de Gouge de l’Université Paris Cité et à l’Institut de Géographie.

Géographie-cités est composé de trois équipes – CRIA, PARIS et TERMS – qui développent à la fois leurs propres recherches et des thématiques inter-équipes. Ces recherches articulent réflexivité, travaux sur les spatio-temporels, géographie humaine, études urbaines, urbanisme et aménagement du territoire.

Les travaux de l’équipe CRIA privilégient une approche de la production en urbanisme et aménagement, entendue comme une chaîne d’actions collectives et organisées relevant de différents secteurs, et concourant à la transformation de l’espace, des territoires et des milieux de vie, ainsi qu’aux effets en retour de ces transformations. Une telle approche est rendue possible par la forte pluri- et interdisciplinarité de l’équipe. Si la question de la production reste centrale avec une analyse articulant acteurs, outils et matérialités, les travaux sont marqués par des infléchissements et ouvertures dans les thématiques abordées : écologisation, gestion du vivant, vulnérabilités, financiarisation, généralisation de l’expérimentation et du recours au temporaire dans un contexte incertain.

Les travaux de l’Equipe PARIS sont traversés par l’enquête sur les interactions en géographie. Il s’agit d’analyser les dynamiques territoriales en considérant les interactions spatiales et sociales comme jouant un rôle moteur dans leurs recompositions et reconfigurations. Des thématiques fortes telles que la modélisation, la géovisualisation, un intérêt croissant pour les humanités numériques s’enrichissent de réflexions sur les données et les méthodes, tant sur les trajectoires patrimoniales, les traces numériques, les données permettant la reconstitution de réseaux sociaux, que celles relatives à l’attractivité des centres villes. La transition écologique est une orientation nouvelle des travaux menés dans l’équipe.

Les travaux de l’équipe TERMS développent deux perspectives de recherche bien ancrées dans l’UMR. La première s’intéresse à l’outillage mental et expressif des « sciences de l’espace et du milieu » ainsi qu’à l’histoire sociale de leurs acteurs. La seconde s’intéresse à la dimension temporelle des objets géographiques. Il s’agit d’interroger la construction et les évolutions des objets géographiques, en particulier de ceux qui relèvent de découpages spatiaux. Il s’agit aussi d’explorer les effets performatifs de ces objets géographiques, sur les représentations du monde, sur les appartenances territoriales, sur les pratiques politiques ou vernaculaires et, par conséquent, sur les modalités mêmes de production des espaces.

Les échanges entre les trois équipes se structurent autour de cinq transversalités :
• Fabriques de l’urbain : processus, acteurs, pratiques ;
• Mobilités et territoires : vers une approche relationnelle de l’espace ;
• Données et protocoles dans les humanités numériques ;
• Subjectivités et réflexivité dans la pratique de la recherche ;
• Atelier doctoral : terrain & travaux.

Les rapports d’évaluation de l’Hcéres

Créé en 2013, le Hcéres est l’autorité publique indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche.

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