Effets pratiques des catégorisations dans l’accès à l’hébergement de sans-abri (pas) comme les autres

Cette journée d’études aura lieu

le 14 octobre 2024
De 8h30 à 18h30

Campus Condorcet
Centre des Colloques (Auditorium 150)
Place du Front Populaire
93300 Aubervilliers

Si en 2015, la crise de l’accueil et l’apparition de campements d’ampleur avaient déjà mis sur le devant de la scène les personnes migrantes comme nouvelle catégorie de « public » à prendre en charge, la loi asile-immigration votée en 2024 réactualise cette question : les personnes migrantes sont-elles des sans-abris comme les autres ? Souvent considérées comme une population distincte des sans-abris, leur accès à l’hébergement est avant tout abordé au prisme de leur situation administrative et les dispositifs d’accueil construits sur cette spécificité.

Fruit d’une réflexion collective portée par quatre doctorantes qui réalisent leur thèse en milieu professionnel dans le cadre d’un contrat CIFRE, cette journée d’étude a pour objectif d’encourager le dialogue au sein du monde académique sur les questions de sans-abrisme et de migration d’une part, et de questionner les liens entre la recherche et l’action publique, de son élaboration à sa mise en œuvre, d’autre part.

Télécharger le programme de la journée d’études « Quelle(s) porte(s) vers l’hébergement pour les personnes migrantes ? Effets pratiques des catégorisations dans l’accès à l’hébergement de sans-abri (pas) comme les autres »

Site web de l’événement

Comité d’organisation
Manon Derue, doctorante en science politique à l’Université Paris Nanterre, au sein de l’Institut des sciences sociales du politique (ISP)
Pauline Doyen, doctorante en sociologie à l’INALCO (Cessma)
Aude Laupie, doctorante en sociologie à l’EHESS au sein de l’UMR LIER-FYT
Léa Réville, doctorante en sociologie à l’EHESS au sein de l’UMR Géographie-cités

Léa REVILLELéa Réville (EHESS / Géographie-cités) prépare un doctorat sur le thème : « La ville-refuge au prisme du temporaire, analyse d’une politique d’ouverture des bâtiments publics aux populations exilées de la métropole parisienne », sous la direction de Camille Schmoll.