Dates : 2016 – 2020

Responsable du programme au sein de l’UMR : Julie Vallée

Membres de l’UMR impliqué·e·s dans le programme : Sophie Baudet-Michel, Sandrine Berroir, Hadrien Commenges, Anaïs Dubreuil, Ikram Ferrak, Antoine Fleury, Sylvie Fol, Marianne Guérois, Constance Lecomte, Guillaume Le Roux, François Queyroi, Lena Sanders, Stavros Spyrellis

Équipes de l’UMR impliquées : CRIA, PARIS

Noms des institutions partenaires : École de Santé Publique de l’Université de Montréal (Montréal, Canada) ; Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Paris, France)

Responsables du programme en dehors de l’UMR : Basile Chaix (Montréal), Katherine Frohlich (Paris)

Financement : Université Sorbonne Paris Cité (USPC) ; CNRS – PICS (Projet International de Coopération Scientifique) ; Labex DynamiTe

Transversalités concernées : Mobilités et territoires : vers une approche relationnelle de l’espace ; Les fabriques de l’urbain : processus, acteurs, pratiques

Site internet

Description : Le projet RelatHealth propose de renouveler l’analyse des effets de lieu sur la santé des populations en se concentrant sur les ressources porteuses de santé (équipements de soins, commerciaux, culturels, de loisirs ou de transports) et sur leur accessibilité spatiale. Par une approche quantitative, ce projet cherche à renouveler les façons de mesurer l’accessibilité aux ressources urbaines en considérant non seulement leur distribution géographique mais également les pratiques et les représentations spatiales des habitants. Il s’agit ainsi de reconsidérer les constats sur les inégalités d’accès aux ressources urbaines et de voir dans quelle mesure les différentiels d’(in)accessibilité à ces ressources contribuent à expliquer la santé des populations.

Pour réaliser cette recherche, nous nous appuyons sur deux vastes enquêtes de population menées à Paris et à Montréal: les enquêtes RECORD et ISIS. En plus des informations relatives à leur santé, l’originalité de ces enquêtes est d’interroger les habitants sur leurs différents lieux d’activité et sur la délimitation de leurs quartiers perçus à partir d’une interface cartographique innovante. Ce corpus de données permettra de renouveler l’étude des effets de lieu sur la santé en considérant que ces effets peuvent varier en fonction des capacités des habitants à se déplacer et à s’approprier l’espace. Cette approche relationnelle des effets de lieu constitue le cœur de ce projet.

A partir de données collectées à Montréal (Québec, Canada) et à Paris (France), le projet RelatHealth propose alors :

  • de mettre en évidence les capacités différentiés des habitants à s’approprier l’espace urbain (objectif n°1) ;
  • de renouveler l’analyse des inégalités sociales d’accès aux ressources à partir de mesures d’accessibilité qui intègrent la capacité différenciée des individus à s’approprier l’espace (objectif n°2) ;
  • de montrer dans quelle mesure les inégalités sociales d’accès aux ressources urbaines contribuent à expliquer les inégalités sociales de santé  (objectif n°3).