1ere de couvertureIl y a le paysage décor, marchandise esthétique. Et il y a l’autre, le paysage profond, essentiel, nécessaire. Un paysage certes reflet et dépôt des dégradations que lui inflige l’activité humaine ; mais néanmoins, dans le même temps, miroir d’aspirations, de pratiques et de désirs pour l’habitabilité du monde.

Les signes se multiplient aujourd’hui de nouveaux rapports à la campagne et à la ville. Des formes de vie différentes cherchent à s’expéri­menter, des géographies alternatives apparaissent, ouvrant des horizons nouveaux à la pensée du paysage et à sa conception.
C’est de ce contexte et de ces perspectives que ce livre et la collection éponyme qu’il inaugure entendent témoigner, dans une démarche résolument pluridisciplinaire.
À ce premier opus d’une série de monographies et d’essais théoriques, il revient d’établir que le paysage est une donnée constitutive et ineffaçable de l’existence humaine ; qu’il en est une condition, une absolue nécessité.

Jean-Marc Besse est directeur de recherche au cnrs et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Il est également co-directeur de la revue Les Carnets du paysage. Il enseigne à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles.
Parmi ses publications : Le Goût du monde (2009) et Habiter, Un monde à mon image (2013).

Commander J. M. Besse. La Nécessité du paysage, 2018, 120 p.