Moduler le climat : genèse, développement et significations de la conception bioclimatique en architecture (1947-1986)

Clément Gaillard, membre de Géographie-cités, soutiendra sa thèse « Moduler le climat : genèse, développement et significations de la conception bioclimatique en architecture (1947-1986) »

Mardi 24 mai 2022 à 14h
Centre Panthéon – salle 6
Aile Soufflot – 2ème étage
12 Place du Panthéon
75005 Paris

Thèse réalisée sous la direction de Mme Sabine Barles, Professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et co-encadrée par Mme Anne Lefebvre, Maître de conférences, ENS Paris-Saclay.

Si vous souhaitez y assister (sur place ou en visioconférence) merci de remplir ce formulaire. La soutenance sera suivie d’un pot à l’Institut de géographie (salle 303) à partir de 18h.

Composition du jury
M. Pierre Fernandez, Professeur et directeur de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (rapporteur)
M. Xavier Guchet, Professeur des universités, Université de Technologie de Compiègne (rapporteur)
M. Alain Gras, Professeur émérite, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (examinateur)
Mme Marjorie Musy, Directrice de recherche HDR, Cerema (examinatrice)
Mme Valérie Nègre, Professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (examinatrice)

Résumé
Cette thèse explore la genèse de la conception bioclimatique en architecture au XXe siècle puis son développement entre le premier choc pétrolier et le milieu des années 1980, en France et aux États-Unis.
Notre objectif est d’étudier cette démarche de conception sous l’angle des connaissances qu’elle a permis de constituer et de diffuser, de la climatologie et à la thermique des bâtiments, à la lumière des travaux de Simondon et de Bachelard. L’hypothèse centrale à l’origine de ce travail est que la conception bioclimatique est plus qu’une méthode de conception en architecture, et que l’étudier du point de vue épistémologique permet de comprendre la portée philosophique de cette approche, que nous nous proposons d’explorer dans la dernière partie de notre thèse.
Nous espérons montrer en conclusion que l’approche bioclimatique, définie comme une démarche de conception et de compréhension, est susceptible d’éclairer certains problèmes actuels liés au climat et à son interprétation.

Clément Gaillard est normalien, designer agrégé d’arts appliqués et titulaire d’un master en philosophie. Doctorant en urbanisme à l’Université Paris 1 (UMR Géographie-Cités, équipe CRIA).
www.clementgaillard.com